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Police-Justice

Déguisés en terroristes, quatre étudiants terrorisent un hôpital de Nice

Les quatre jeunes hommes ont créé la panique dans un hôpital de Nice.

Les quatre jeunes hommes ont créé la panique dans un hôpital de Nice. - -

Panique à l'hôpital de Nice. Quatre jeunes hommes, équipés d'armes factices, ont arpentés les couloirs d'un hôpital. La plaisanterie a nécessité l'intervention d'au moins 50 policiers.

Ils ont créé la panique. Quatre étudiants déguisés en jihadistes, équipés d'armes factices, ont suscité l'émoi dimanche soir dans un hôpital de Nice, nécessitant l'arrivée en force de policiers, a-t-on appris de sources concordantes.

Vers 20h15, les quatre jeunes hommes, étudiants en médecine dentaire, arpentent les couloirs de l'hôpital. C'est alors qu'une femme, alertée par la tenue des plaisantins, a contacté la police, a précisé la directrice de garde du CHU, Martine Rajzman. Aussitôt, le quartier de l'Hôpital Saint-Roch dans le centre-ville de Nice a été bouclé. Le SAMU a détourné les ambulances privées faisant route vers l'établissement, tandis que les employés de nombreux services avaient pour consigne de s'enfermer dans leurs bureaux. Selon Martine Rajzman, entre 50 et 70 policiers ont recherché les quatre "carabins" dans les couloirs de l'établissement.

Inconscients des conséquences de leurs actes

La plaisanterie n'a fait rire personne, et surtout pas Catherine Charbonnier, responsable des urgences à l'hôpital Saint-Roch de Nice. "Cela aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus graves", a-t-elle expliqué au micro de RTL. "Tous les patients ont été orientés vers d'autres structures, le personnel de nuit ne pouvait plus accéder aux services, l'hôpital était complètement fermé."

"La très mauvaise blague" a pu trouver un épilogue en trois quarts d'heure, a estimé la directrice Martine Rajzman. "Les quatre garçons avaient l'air dépités en prenant soudain conscience des conséquences de leurs actes", a-t-elle décrit. Ils ont été emmenés dimanche soir au poste de police pour fournir quelques explications.

M.K. avec AFP