Sabotages de réseaux de fibre optique: le parquet de Paris annonce se saisir

Le parquet de Paris a ouvert une enquête notamment pour "détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation".

La procureure de la République de Paris a annoncé la saisine de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) après la dégradation dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 juillet de réseaux de télécommunications sur le territoire nationale.

L'enquête a été ouverte pour "détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation", "atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée" et "association de malfaiteurs en vue de commettre ces crimes et délits".

Selon la Fédération française des télécoms, neuf départements sont concernés par les dégradations: l'Ardèche, la Drôme, la Marne, la Meuse, l'Oise, l'Aude, l'Hérault, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse.

Aucune revendication

Dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 juillet, des actes de malveillance ont touché des installations de l'opérateur téléphonique SFR. Des câbles fibre optique longue distance ont été sectionnés dans des armes électriques. Ces actes de vandalisme n'ont pas été revendiqués pour l'heure.

Contacté par BFMTV, l’opérateur Orange a affirmé ne pas être concerné. Cependant, selon les informations de Tech&Co, certains tronçons sont mutualisés avec d'autres opérateurs avec d'autres opérateurs comme Free et Bouygues Telecom.

Mélanie Vecchio avec Charlotte Lesage