Dans un bistrot, armes à la main, le curé attendait son arrestation

SUR LES INTERNETS - La scène s'est produite début septembre dans le Nord. Placé en garde à vue, l'homme d'église a expliqué à la police avoir "voulu se mettre dans la peau d'un détenu".

Dans la nuit du 3 au 4 septembre, l'attention d'une patrouille de police de Saint-Amand-les-Eaux, dans le Nord, est attirée par la vitre brisée d'une brasserie. Dans la pénombre les attend un homme, tranquillement attablé, avec pour toute compagnie un pistolet à grenaille, un coup de poing américain et un couteau à cran d'arrêt. Interpellé sans résistance, il est placé en garde à vue.

Stupeur au commissariat lorsque les fonctionnaires découvrent son identité: F. est l'un des prêtres de la paroisse. Le quadragénaire, qui a officié comme aumônier de prison à Maubeuge, explique calmement avoir voulu se mettre dans la peau d'un détenu. En perquisitionnant sa voiture, les enquêteurs y découvrent néanmoins une autre arme - une réplique de pistolet automatique remplie de balles à blanc. Interrogé sur cet arsenal, le prêtre précise qu'il ne se sent pas en sécurité.

Coup de folie?

La justice, incrédule, se pose la question de sa santé mentale. Le parquet de Valenciennes a aussitôt ordonné une expertise psychiatrique, qui pose la question de sa responsabilité pénale. Du côté du diocèse, on jure que le père n'est pas fou. Contacté par Le Parisien, qui rapporte mardi cette curieuse affaire, l'intéressé indique qu'il ne souhaite pas faire de commentaires.

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M. T.