Créteil: un homme fait un malaise au commissariat, ouverture d'une enquête

Deux brassards de police - Photo d'illustration - PATRICK KOVARIK / AFP
Le flou règne toujours quant à la chronologie exacte des événements de ce mercredi 25 juillet. Selon les premières constatations rapportées par l’AFP, un quadragénaire, convoqué pour violences conjugales, s’est présenté au commissariat de Créteil. Et lors de son audition, les policiers ont constaté qu'il était également l'objet de deux fiches judiciaires pour des délits routiers, selon des sources policières.
"Au moment où on lui a remis sa date de convocation, il s'est énervé parce qu'elle ne lui convenait pas", selon une source policière. "Il était très virulent, il a fallu quatre ou cinq policiers pour le maîtriser", selon cette source.
"Il s'est effondré, victime d'un malaise et a été hospitalisé", a expliqué le parquet de Créteil, qui a ouvert une enquête. L'inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie, a annoncé une source proche de l'enquête.
Plainte des policiers
"Il a présenté une paralysie sur le côté droit du corps, sur la jambe, le bras et avait des difficultés à s'exprimer", selon une autre source policière. L'homme a été conduit à l'hôpital pour un "accident vasculaire cérébral" où il était toujours ce mercredi. Selon des informations de BFMTV, ce dernier est actuellement dans le coma.
Une interruption temporaire de travail (ITT) de 30 jours a été délivrée. Cinq policiers ont de leur côté porté plainte pour violences de la part de cet homme.
Les versions diffèrent
Selon Francetvinfo, qui présente un autre déroulé des faits, la victime s’est rendue d’elle-même au commissariat. C’est au moment de l’interrogatoire que les officiers de police se sont aperçus que, en son absence, le quadragénaire avait été condamné à une année de prison pour une affaire de stupéfiants. Il a alors été placé en garde à vue et l’altercation "a eu lieu après plusieurs heures d'audition, alors que le ton montait entre le policier et le gardé à vue."
Toujours selon le média national, l’agent n’a pas actuellement été relevé de ses fonctions, mais il devrait être entendu par l’IGPN.