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Police-Justice

Créteil: un enfant de 4 ans rentre de l'école avec un "A" gravé sur le visage

L'école maternelle des "Sarrazins", à Créteil.

L'école maternelle des "Sarrazins", à Créteil. - Capture Google Maps

Un père a retrouvé son fils de 4 ans marqué d'une lettre sur le visage. Il a décidé de porter plainte pour "violences volontaires".

Mais que s'est-il passé ce lundi à l'école maternelle des "Sarrazins", située à Créteil? En allant chercher son enfant Wael, 4 ans, un père de famille s'est rendu compte que quelque chose d'anormal venait de se produire. A la sortie des cours, son fils s'est retrouvé avec une étrange marque sur le visage: un "A", distinctement gravé dans la peau du garçonnet.

"Je me suis rapidement aperçu qu’il s’agissait d’une lettre, bien marquée et plutôt profonde", a témoigné anonymement ce père de famille sous le choc auprès de nos confrères du Parisien, qui dévoilent l'histoire. Instantanément, le quinquagénaire interroge son enfant. Tout se serait passé le matin même, en pleine classe. "L'un de ses camarades lui a fait ça avec un crayon cassé, pendant que les autres enfants étaient occupés dans un autre coin de la classe", a-t-il précisé au quotidien.

Le petit Wael s'est retrouvé avec un "A" gravé juste en-dessous de son oeil.
Le petit Wael s'est retrouvé avec un "A" gravé juste en-dessous de son oeil. © Capture d'écran "Le Parisien".

A l’école, personne ne sait rien

Le mystère s'épaissit quand le père se rend à l'école. Sur place, personne ne se dit au courant de cette histoire. Piqué au vif par la "négligence de l'établissement", le papa du petit Wael décide de porter plainte pour "violences volontaires" au commissariat le plus proche. Pourquoi personne n’a rien dit, y compris la maîtresse, qui aurait été présente au moment des faits selon les dires de l’enfant? Contactée par Le Parisien, cette dernière a refusé de parler. Tout comme la directrice de l’établissement.

Décrit par son ingénieur de père comme un enfant "joyeux et vif qui aime sauter partout", Wael est désormais en retrait. Quand on lui demande ce qu’il se passe, "il se met à pleurer, il change de sujet ou il se bloque". Depuis l’accident, l’enfant n’est toujours pas retourné à la maternelle. 

Jé. M.