Cinq manifestants bretons devant la justice

La manifestation à Quimper avait rassemblé 15.000 à 30.000 personnes, le 2 novembre. - -
Le 2 novembre dernier, la colère des manifestants bretons avait tourné aux échauffourées à Quimper. Les forces de l'ordre avaient répliqué aux jets de pierres, de pavés et de canettes avec un canon à eau et des gaz lacrymogènes. Parmi les manifestants, André, était venu dénoncer la situation économique bretonne. "Il y avait une tension dans l'air, un ras-le bol général. L'écotaxe et les portiques ont été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", a-t-il expliqué à BFMTV.
"Je n'avais pas à faire ce que j'ai fait: jeter ces canettes sur les forces de l'ordre. Vu leur attitude, mon sang n'a fait qu'un tour", regrette ce chômeur de 47 ans.
Le mouvement des bonnets rouges se poursuit et annonce de nouvelles manifestations le 30 novembre. Ils ont en revanche perdu vendredi le seul syndicat de salariés qui continuait de les soutenir. Force Ouvrière estime en effet que le mouvement breton a pris le chemin du "régionalisme".
Samedi, plusieurs milliers de camions ont défilé au pas pour réclamer l'abandon de l'écotaxe, créant de sérieux ralentissements autour des grandes villes mais évitant tout incident.