Cimetière de Castres: le suspect interné en psychiatrie

L'enquête sur la profanation de plus de 200 tombes chrétiennes du cimetière Saint-Roch de Castres (Tarn) a rapidement progressé jeudi avec le placement en garde à vue d'un suspect, qui a été interné d'office en hôpital psychiatrique. La piste d'un acte à caractère religieux a cependant perdu de sa pertinence dans l'après-midi, quand le parquet a décidé "d'hospitaliser d'office" un suspect placé en garde à vue à la mi-journée.
La vice-procureure de Castres Charlotte Beluet a confirmé que "le suspect, interpellé à 12h45 jeudi, correspond au signalement donné par un témoin, un employé du cimetière, qui avait repéré un homme vêtu de blanc de type djellaba, et l'avait suivi" mercredi après la profanation. Le jeune homme de 21 ans, habitant Graulhet (Tarn), "répète en boucle des prières musulmanes", mais selon elle il "n'y pas de revendication religieuse". "L'homme est dans un état délirant, il bave et est inaccessible à la communication: son état a été déclaré incompatible avec une garde à vue" en raison de ses troubles psychiatriques, a-t-elle ajouté.