Chevaline: six mois après, les enquêteurs européens font le point

Une réunion des enquêteurs européens se tient mardi à La Haye, aux Pays-Bas, pour faire le point, six mois après la tuerie de Chevaline.

Quatre-vingt enquêteurs à plein temps. 3.000 pièces de procédure, 600 scellés. Et toujours pas de réponse, six mois après la tuerie qui a coûté la vie à quatre personnes sur un chemin forestier à Chevaline, en Haute-Savoie.

L'occasion pour les enquêteurs des différents pays impliqués de faire le point. Sous l'égide d'Eurojust, l'organisme européen de coopération judiciaire, une réunion se tient mardi à La Haye, aux Pays-Bas.

A l'heure actuelle, un peu plus de 800 personnes ont été entendues. Les gendarmes ont écumé les hôpitaux psychiatriques, les fichiers des repris de justice.

Les pistes: arme, données informatiques et Irak

Discrètement, les enquêteurs font aussi le tour des armuriers de la région et des clubs de tir, dans l'espoir d'établir un lien avec l'arme du crime, un pistolet automatique utilisé par l'armée suisse dans les années 1930.

Dernièrement, une commission rogatoire a également été adressée aux Etats-Unis pour consulter des données informatiques stockées par Saad al-Hilli, le père de famille.

Les magistrats français aimeraient enfin se rendre en Irak, le pays d'origine de Saad al-Hilli. Mais pour l'instant, le Quai d'Orsay s'y oppose formellement pour des raisons de sécurité.

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