Chevaline : les enquêteurs poursuivent les recherches

la scène de crime de Chevaline - -
Le lieutenant-colonel Benoît Vinnemann, qui dirige l'enquête sur la tuerie de Chevaline, a assuré samedi à l'AFP qu'"aucune pièce de procédure n'a été transmise à la direction générale de la gendarmerie ou au cabinet d'instruction", en réponse aux affirmations du quotidien Le Monde. Pour sa part, le procureur de la République d'Annecy, Eric Maillaud, a également démenti l'existence de "synthèses partielles".
"On est en train de susciter des interrogations auprès des familles qui ne comprennent pas qu'elles ne soient pas mises au courant", a déploré le procureur de la République.
En outre, interrogé sur d'éventuels liens entre la famille de Saad al-Hilli et la fortune de l'ex-dictateur irakien, Saddam Hussein, évoqués par le quotidien, Benoît Vinnemann a indiqué "qu'aucun élément n'avait été transmis par les services secrets allemands au Bureau de lutte antiterroriste de la gendarmerie".
Le gendarme a par ailleurs tenu à réaffirmer que l'ordre dans lequel les quatres victimes ont été abattues restait inconnu, contrairement à ce qu'ont affirmé plusieurs médias: "Tout s'est passé dans un mouchoir de poche et dans un temps très court. Scientifiquement il est impossible de dire qui a été tué le premier".