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Police-Justice

Cargo espagnol échoué à Anglet: la partie arrière se décroche de la digue

Le cargo Luno échoué sur la digue d'Anglet s'est disloqué en trois parties.

Le cargo Luno échoué sur la digue d'Anglet s'est disloqué en trois parties. - -

Le cargo espagnol "Luno" qui s'était échoué mercredi à Anglet dans les Pyrénées-Atlantiques, déjà brisé en deux s'est disloqué en trois morceaux dans le courant de la nuit. La poupe s'est ensuite désencastrée de la partie de la digue où elle s'était enfichée.

La partie arrière du cargo espagnol "Luno" qui s'était échoué mercredi à Anglet (Pyrénées-Atlantiques), avec un seul blessé léger, s'est décrochée pendant la nuit de la digue où elle s'était encastrée, a-t-on appris jeudi matin auprès de la mairie.

Selon la municipalité, le "château" du bâtiment, où se trouve la cabine de pilotage, qui s'était enfiché dans une digue rocheuse au moment de l'échouage, "est tombé dans l'eau pendant la nuit", vraisemblablement en raison de la houle alors que les rafales de vent restaient fortes sur le littoral.

Et cela bien que le département des Pyrénées-Atlantiques ait été rétrogradé par Météo France en vigilance jaune pour les risques de vagues-submersion.

Les experts tentent sans succès d'accéder au cargo

Parallèlement, des experts ont tenté d'accéder, sans succès, aux alentours de 2 heures, à l'avant du bateau qui s'était échoué sur la plage de La Barre, à proximité, selon le sous-préfet.

Ces professionnels mandatés par la société d'assurances du cargo, épaulés par des pompiers et accompagnés de membres du Centre d'expertises pratiques de lutte antipollution (Ceppol) de la Marine nationale, n'ont finalement pas pu accéder au cargo, a déclaré le sous-préfet. Auparavant la mairie avait indiqué à tort que ces experts avaient pu monter à bord.

"A priori", aucune fissure au niveau des réservoirs n'a été détectée, a-t-on indiqué à la mairie. Les réservoirs du navire contiennent 127 m3 de mazout, soit l'équivalent de quatre camions-citernes d'essence.

Le ministre chargé des Transports et de la Mer, Frédéric Cuvillier, a estimé sur place mercredi soir que "les risques de pollution massive" pouvaient être "a priori écartés", notamment parce que le carburant du navire, du gasoil, se dilue facilement.