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"C'était une femme discrète": à Agde, les voisins de la retraitée décapitée sous le choc

La maison de la retraitée retrouvée décapitée à Agde

La maison de la retraitée retrouvée décapitée à Agde - BFMTV

Un homme est en garde à vue depuis jeudi soir après la découverte d'une femme de 77 ans décapitée à son domicile à Agde. Une victime a priori sans histoire.

L'homme placé en garde à vue jeudi soir dans le cadre de l'enquête sur la mort d'une retraitée de 77 ans à Agde connaissait semble-t-il sa victime. Une femme a priori sans histoire, inconnue des services de police, et qui n'avait signalé aucune menace au commissariat.

"On ne comprend pas comment on a pu faire une horreur comme ça, témoigne auprès de BFMTV Francis, un voisin. C’était une petite femme, gentille, frêle, c’est horrible." "D’entendre cette réalité ça m’a bouleversée", souffle de son côté Claude.

Un suspect rapidement identifié

La septuagénaire, une institutrice à la retraite, vivait seule dans son pavillon depuis la mort de son mari il y a deux ans. C'est son fils, résidant en région parisienne, qui avait donné l'alerte mercredi, inquiet de ne pas avoir de nouvelles de sa mère. A l'arrivée des pompiers, le portail extérieur était fermé, mais la porte d'entrée n'était pas verrouillée.

"C’est une femme discrète, elle a essayé de me parler une fois ou deux, mais elle reste très renfermée, se souvient Isabelle. Isidore, un autre voisin, la connaissait davantage: "Il y a deux ans, son mari est mort et depuis on ne la voyait plus, on ne se fréquentait plus."

Mercredi soir, le corps de cette femme décapitée a été retrouvé à l'intérieur de son pavillon. La tête était posée à proximité du corps. Des gants en latex tachés de sang et un bout de ruban adhésif ont été retrouvés dans le jardin de la septuagénaire. Seule sa carte bleue a été dérobée et les enquêteurs ont constaté un retrait de 1000 euros.

L'enquête a connu une progression importante jeudi soir avec le placement en garde à vue d'un homme de 51 ans pour "assassinat", des éléments faisant apparaître une préméditation. Les policiers de la police judiciaire de Montpellier ont pu s'appuyer, notamment, sur les images de vidéosurveillance alors que le logement de la victime était équipé d'un système de caméras. Le suspect apparait notamment sur les images a pu être rapidement identifié.

https://twitter.com/justinecj Justine Chevalier Journaliste police-justice BFMTV