Boulettes d'hydrocarbures: a priori pas un dégazage

Les premières analyses de boulettes d'hydrocarbures échouées sur les plages de l'Atlantique depuis le 5 février n'accréditent pas "à ce stade" l'hypothèse d'un dégazage sauvage, a indiqué mardi la préfecture de Loire-Atlantique.
Lundi, plusieurs communes du littoral touchées par la pollution avaient annoncé un dépôt de plainte après l'arrivée de ces boulettes d'hydrocarbures sur leurs plages. Ces communes soupçonnaient un dégazage commis par un ou plusieurs pétroliers au large, à la faveur des tempêtes de la semaine dernière.
Un tel délit, s'il est établi, ouvrirait la voie à un dédommagement civil des communes par les responsables. Mais selon la préfecture de Loire-Atlantique, "les premières analyses (...) montrent que les hydrocarbures en cause proviennent de fonds anciens, ce qui ne valide pas à ce stade l'hypothèse d'un dégazage".