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Police-Justice

Bordeaux: un homme accusé d’avoir découpé une Allemande

Procès à BoYves Bureau est accusé d’avoir découpé une Allemande

Procès à BoYves Bureau est accusé d’avoir découpé une Allemande - -

Condamné en septembre 2011 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans, l'homme avait aussitôt fait appel.

Le procès en appel d’Yves Bureau, 59 ans, soupçonné d’avoir tué en septembre 2009 à Verdon en Dordogne, une retraitée allemande et découpé son corps en morceaux alors qu’elle était encore vivante s’ouvre lundi devant les assises de la Gironde.

En septembre 2011, la cour d’assises de la Dordogne l’avait condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Il avait aussitôt fait appel de ce verdict.

Tout au long de son premier procès, ce père de deux enfants avait livré différentes versions pour tenter de se disculper de ce crime.

L'homme comparaît jusqu’à vendredi pour homicide volontaire et actes de torture et de barbarie.

Dépecée dans la grange de la ferme de sa mère

Cet ancien adjoint à la mairie de Verdon est accusé d’avoir, le 10 septembre 2009, découpé en morceaux le corps d’Edith Muhr, une Allemande de 68 ans qui vivait avec son mari dans un village voisin.

Originaire de la région de Cologne, Edith Muhr, que l’accusé connaissait à peine, avait disparu ce même jour en milieu de journée alors qu’elle cheminait le long d’une petite route pour rejoindre son mari afin de déjeuner au restaurant.

Entendu dès le lendemain, Yves Bureau, reconnaissait alors avoir procédé au dépeçage du corps d'Edith Muhr dans la grange de la ferme de sa mère, où il travaillait au moment des faits.

La victime était vivante lors des mutilations

Sur ses indications, les restes avaient été retrouvés le 12 septembre dans des sacs à engrais, au milieu d’un champ de maïs, à quelques kilomètres du lieu de la disparition.

Un sein était également retrouvé dans une mare.

Les résultats de l’expertise médico-légale permettent également de supposer que la victime était vivante lorsque les mutilations ont débuté.

"Nous allons revenir sur pas mal de choses, notamment sur les faits et la personnalité de notre client", a expliqué, Christine Maze, la nouvelle avocate d’Yves Bureau, tout en soulignant ne rien vouloir "dévoiler pour l’instant".