Bizutage à Lille : le parquet envisage l'abandon du viol

Le parquet de Lille a indiqué mardi qu'il s'orientait vers un abandon de la qualification de viol au terme de l'enquête sur le bizutage d'un étudiant en médecine de l'université de Lille-2.
"On était parti sur des faits de viol parce que ce qui nous avait été dénoncé avait vraisemblablement l'air d'un viol. Mais à la suite des auditions de plusieurs personnes, on pourrait requalifier les faits en bizutage", a expliqué une porte-parole du parquet.
A l'issue de l'enquête, le parquet décidera de la qualification pénale des faits, celle de viol devant impliquer la notion d'absence de consentement, et de l'opportunité de poursuivre. Le délit de bizutage, constitué que la victime soit consentante ou pas, est passible de six mois d'emprisonnement et de 7.500 euros d'amende.
L'étudiant n'a de son côté pas porté plainte et a déclaré être consentant.