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Police-Justice

Attentat contre Charlie Hebdo: 7 personnes en garde à vue

Des membres du GIGN devant le commissariat de Charleville-Mézières.

Des membres du GIGN devant le commissariat de Charleville-Mézières. - François Lo Presti - AFP

Alors que la traque s’intensifie pour retrouver les deux frères suspectés d’avoir perpétré  l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, Manuel Valls a annoncé jeudi sur RTL qu’il y avait eu, dans la nuit de mercredi à jeudi, "plusieurs interpellations" et "des gardes à vue".  Le point sur l’enquête.

Pendant le deuil national, la traque continue: deux frères, dont un jihadiste connu des services antiterroristes, sont toujours recherchés jeudi par la police au lendemain de la tuerie à Charlie Hebdo.

Du côté de l’enquête, Manuel Valls a indiqué sur l’antenne de RTL, jeudi matin, que "plusieurs interpellations" et "des gardes à vue" se sont déroulées dans la nuit de mercredi à jeudi. "La priorité, c'est de traquer et appréhender les terroristes qui ont commis cet attentat. Notre principale préoccupation est de les empêcher de continuer. C'est pour ça que le parquet a décidé de publier leurs photos", a-t-il ensuite justifié.

"Les services de police et de justice ont démantelé de nombreux groupes, contrarié des projets d'attentat", a encore assuré le Premier ministre. "C'est bien la preuve que nous agissons. Ce sont des centaines d'individus qui sont suivis, des dizaines de personnes qui ont été interpellées, des dizaines de personnes qui ont été incarcérées".

Des proches de l'entourage des suspects

La police recherche deux frères, Chérif et Saïd Kouachi, 32 et 34 ans. Le beau-frère de l'un d'eux, Mourad Hamyd, 18 ans, également visé par un avis de recherche, s'est rendu mercredi soir au commissariat de Charleville-Mézières, dans les Ardennes.

Si le Premier ministre n’a pas précisé le nombre exact d’interpellations, une source judiciaire a indiqué que sept membres, des hommes et des femmes de l'entourage des auteurs présumés de l’attentat, étaient en garde à vue jeudi matin. Les lieux d'interpellation sont encore inconnus.

Outre ces gardes à vue, des opérations de "perquisitions et de vérifications" ont été menées à Reims, Charleville-Mézières ou encore Pantin et Gennevilliers, en région parisienne. A Reims, ce sont des hommes du Raid lourdement armés qui ont surgi dans la nuit de mercredi à jeudi dans un appartement, qui pourrait appartenir à un proche de l’un des suspects. Il est situé dans le quartier sensible de la Croix-Rouge. "On essaye d’identifier un réseau, le tissu relationnel des auteurs présumés », analyse Roger Marion, ancien patron de la police antiterroriste, sur BFMTV.

M. G.