Affaire Marin: la cour d'appel de Lyon rejette la demande de libération anticipée du principal agresseur

Sur la page "Je soutiens Marin", le jeune homme ou sa famille racontent son combat pour recouvrir la santé. - Capture BFMTV - Page Facebook Je soutiens Marin. - Capture d'écran BFMTV
Le principal agresseur de Marin reste en prison. La cour d'appel de Lyon a rejeté ce mercredi sa demande de remise en liberté conditionnelle. Condamné à sept ans et demi de prison, il avait vu sa première demande acceptée avant un appel du parquet.
En 2016, Marin, jeune étudiant, avait été tabassé par un groupe d'individus pour s'être interposé pour défendre un couple à la Part-Dieu à Lyon. Tabassé violemment, notamment à coups de béquille sur le crâne, il avait été atteint d'un grave traumatisme crânien et s'était retrouvé onze jours dans le coma avec pronostic vital engagé. Il souffre encore aujourd'hui de lésions cérébrales.
L'agresseur "n'a pas compris ce qu'il doit changer"
Avant la décision de la cour d'appel de Lyon, Audrey Sauvajon, la mère de Marin avait dénoncé la possible libération du principal agresseur. "Une libération légèrement anticipée, je peux comprendre, à la moitié de la peine, c'est impossible vu la gravité de ce qu'il a fait", avait-elle réagi au micro de BFM Lyon.
Pour Audrey Sauvajon, qui a fondé avec son fils l'association "La tête haute je soutiens Marin" afin de récolter des dons pour pouvoir financer les longs et très coûteux traitements du jeune homme, l'agresseur de Marin "n'a pas compris ce qui s'est passé et ce qu'il doit changer".