Affaire Bettencourt : Courbit mis en examen

Pascal Wilhelm et Stéphane Courbit - -
Le patron de LOV Group, Stéphane Courbit arrivé en début d'après-midi au palais de justice de Bordeaux, a été mis en examen pour escroquerie et recel d'abus de faiblesse, dans le cadre de l'affaire Bettencourt, a-t-on appris de source proche du dossier, alors que son entourage annonçait une requête en nullité contre ces poursuites.
A peine la nouvelle de la mise en examen connue, son entourage a confirmé des poursuites, sans préciser les chefs de mise en examen. "La mise en examen, qui n'a pas à être motivée, repose sur la seule appréciation de M. Gentil et n'est justifiée par aucun élément du dossier. En conséquence les avocats de Stéphane Courbit forment immédiatement une requête en nullité contre cette mise en examen", a-t-on précisé de même source.
"Escroquerie aggravée"
C'est la troisième fois en un peu plus d'un mois que Stéphane Courbit se rend au palais de justice de Bordeaux.
Comme le 10 janvier pour une première audition, puis le 11 février pour une confrontation, il est arrivé mardi, l'air assez serein, entouré de ses trois avocats, Mes Francis Teitgen, Alexis Werl et Christophe Ingrain.
Les deux premières fois, il était ressorti comme simple témoin assisté. Mais, la semaine dernière, le juge Jean-Michel Gentil a requalifié en "escroquerie aggravée" les faits qu'il reproche à l'intermédiaire dans cette affaire, Me Pascal Wilhelm, précédemment mis en examen pour "complicité d'abus de confiance aggravé".