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Accusation de viol: l'enquête visant Nicolas Hulot classée sans suite pour prescription

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INFO BFMTV - Une femme accusait l'ancien ministre et animateur de télévision Nicolas Hulot de l'avoir violée en 1989. Les faits sont considérés comme prescrits par la justice.

Le parquet de Paris a classé sans suite l'enquête visant Nicolas Hulot pour des faits de viol et agression sexuelle sur mineure, a appris BFM TV de sources concordantes. La justice considère que les faits sont prescrits.

Cette enquête avait été ouverte le 26 novembre 2021 après la diffusion d'un documentaire sur France 2 dans l'émission Envoyé Spécial au cours de laquelle plusieurs femmes avaient porté des accusations à l'encontre de l'ancien ministre de l'Écologie. L'une d'entre elles avait porté plainte.

Dans ce numéro, cette femme confiait que l'ancien animateur de télévision l'avait agressée, en 1989 après une émission à la Maison de la Radio, et l'avait contrainte à lui faire une fellation dans sa voiture. A l'époque, elle était âgée de 16 ans. C'est à la suite de ce témoignage que le parquet de Paris avait décidé d'ouvrir une enquête.

Infraction avérée

Le parquet a décidé de classer la plainte pour cause de prescription, c'est-à-dire "lorsque le délai fixé par la loi pour juger les faits est dépassé". Mais depuis février 2021 et une circulaire du ministère de la Justice, les parquets peuvent prononcer un classement pour prescription quand "les faits révélés ou dénoncés consituent bien une infraction" mais que le délai fixé par la loi pour les juger est dépassé.

Autrement dit, quand il y a des éléments qui laissent à penser que les faits dénoncés sont avérés mais qu'ils sont trop anciens pour être démontrés avec certitude et qu'ils sont trop anciens pour être jugés. Si le parquet avait estimé que les accusations de la jeune femme ne tenaient pas, il aurait classé pour cause "d'absence d'infraction" ou "pour infraction insuffisamment caractérisée".

Contacté par BFMTV, l'avocat de Nicolas Hulot, Alain Jakubowizc, n'a pas souhaité réagir à la décision du parquet de Paris.

Vincent Vantighem