Accident dans un étang du Val d'Oise : le quatrième enfant est décédé

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Le bilan de la noyade samedi dans un étang de Saint-Ouen-l'Aumône, dans le Val d'Oise, s'est alourdi mercredi avec le décès d'une quatrième victime, un petit garçon de cinq ans, seule une petite fille de cinq ans ayant survécu parmi les cinq enfants tombés tombés à l'eau. Le petit garçon, tombé samedi après-midi comme ses camarades dans un bassin de rétention situé à quelques dizaines de mètres de l'hôtel où ils logeaient, est décédé vers 14h30 dans sa chambre d'hôpital.
Les cinq enfants - la petite fille de 5 ans, deux garçons de 3 et 5 ans et deux autres de 8 ans - avaient été retrouvés samedi en fin d'après-midi dans cette pièce d'eau de la zone industrielle Les Béthunes.
Selon le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier, ils s'amusaient au bord de ce bassin de rétention pour eau de pluie lorsque le drame a eu lieu.
Les jeunes victimes déjà en arrêt cardiaque à l'arrivée des secours
« L'un d'eux est tombé à l'eau. Les autres ont voulu lui porter secours et sont tombés à leur tour, a expliqué le représentant du parquet. Il n'y avait pas d'adulte présent au moment du drame. Il n'y a pas de témoin direct de la chute des enfants dans l'eau ».
C'est un sixième enfant, resté sur la berge, qui a prévenu les secours. Lorsqu'ils sont arrivés, les victimes étaient déjà en arrêt cardiaque. Elles ont été transportées, par hélicoptère ou en ambulance, vers les services de réanimation de plusieurs hôpitaux.
Issus de trois fratries différentes, les cinq enfants étaient logés avec leurs mères isolées dans cet hôtel qui loue des chambres à la nuit, à la semaine ou au mois, et où résident notamment des personnes en situation de précarité.
« Leurs mères ne sont pas de nationalité française: l'une est nigériane, l'autre guinéenne et la troisième, congolaise », selon une source proche du dossier.
« Ces familles sont orientées par le 115 pour des solutions d'hébergement », a expliqué Guy Kauffmann, directeur général des services du Conseil général, précisant que les frais d'hébergement étaient « pris en charge en partie par le Conseil général » et pour une autre partie par le 115.