500 postes d'"adultes-relais" supplémentaires pour les zones sensibles

Le gouvernement va augmenter de 13% le nombre d' "adultes-relais" déployés dans les quartiers sensibles où ils servent de médiateurs, avec la création de 500 postes supplémentaires, a annoncé mardi le ministère délégué à la Ville.
Environ 4.200 personnes bénéficient de ces contrats aidés, financés à hauteur de 80% environ par l'Etat. La majorité est employée par des associations, les autres par des collectivités ou des services publics (école, hôpitaux).
Le dispositif a été créé en 2000 pour recréer du lien social : résolution pacifique de conflits, accès aux droits, prévention des incivilités, aide aux démarches, médiation culturelle. Il est réservé, sauf exception, aux chômeurs de plus de 30 ans. A l'origine, 10.000 postes étaient prévus.
Pour relancer le dispositif, 92 postes ont été créés dès l'automne "dans les départements déficitaires", selon un communiqué du ministère de la Ville.
Un appel à projet a été lancé pour les autres : 105 devront soutenir l'accès à l'emploi, 189 seront affectés à la tranquillité publique (médiation dans les halls d'immeubles, les bus, les parcs...) et 114 postes permettront d'accompagner "des démarches de participation des habitants", notamment la mise en place de conseils citoyens, prévus dans la loi sur la Ville récemment adoptée au Parlement.