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Police-Justice

14-Juillet: une commune du Tarn-et-Garonne annule l'ensemble de ses festivités après une rixe

La mairie de Meauzac, dans le Tarn-et-Garonne

La mairie de Meauzac, dans le Tarn-et-Garonne - Capture Google Maps

La commune de Meauzac a décidé d'annuler toutes les festivités liées au 14-Juillet après une rixe qui a éclaté dans la nuit du 12 au 13 sur la place principale. Les riverains déplorent "un crève-cœur".

La petite commune de Meauzac, dans le Tarn-et-Garonne, n'a pas fêté le 14-Juillet. Toutes les festivités ont été annulées après une rixe qui a éclaté sur la place principale du village, dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 juillet.

Comme le relatent nos confrères de La Dépêche, le feu d'artifice, les célébrations musicales, les manèges et bals populaires ont été remballés par la mairie et le comité des fêtes. Tout a dérapé en milieu de soirée le 12 juillet, quand un groupe d'individus, extérieurs à la commune, s'en sont pris à des jeunes locaux. Le tout a rapidement dégénéré en rixe, sous les yeux des riverains.

Toujours d'après le quotidien régional, trois patrouilles de gendarmerie ont été dépêchées sur les lieux, mais les suspects avaient pris la fuite. Un jeune homme, légèrement blessé, a été transporté à l'hôpital.

"Nos enfants attendaient ça depuis des semaines"

Dès le lendemain matin, la mairie a pris la décision d'annuler l'ensemble des festivités du 14-Juillet, craignant des représailles. "Nous avons dû annuler un jour de fête et nous priver du feu d'artifice à cause d'un groupe de perturbateurs connus des services de l'ordre", a déploré auprès de nos confrères Jean-Philippe Coyne, président du comité des fêtes.

"Nous préparons toute l'année la fête du village dans le seul but de faire plaisir aux familles, dans une ambiance chaleureuse, familiale et musicale. Mais certains, avec la soif de violence, pourrissent une soirée en quelques heures", a-t-il fusitgé.

Dans le village, la déception est vive. "La fête du village, c'est un repère, un moment de partage", a expliqué une riveraine, ajoutant: "c'est un crève-cœur. Nos enfants attendaient ça depuis des semaines."

Pour l'heure, aucune plainte n'a été déposée et la gendarmerie a maintenu un dispositif renforcé pour éviter d'autres incidents.

Fanny Rocher