La télévision, toujours autant regardée dans le monde

Si la durée d'écoute du petit écran se stabilise avec 3h13 en 2014, les modes de consommation des programmes eux évoluent, notamment grâce au différé.

Selon une enquête Médiamétrie/One TV Year, menée dans 1000 territoires, auprès de 6300 chaînes et de 3 milliards de téléspectateurs, le petit écran reste un média très apprécié. 

L'étude révèle notamment que la durée d'écoute mondiale s'est consolidée en 2014, à un niveau toujours élevé: elle est de 3h13 en 2014 contre 3h14 l'année précédente. Une stabilisation "liée à l'offre constamment enrichie des chaînes alors que, simultanément, les mutations technologiques mettent les programmes TV à portée de tous, à toute heure et en tous lieux sur de nombreux écrans", affirme l'enquête - précisant par la même occasion que "les événements sportifs de l'année 2014, notamment les Jeux olympiques d'hiver de Sotchi et la Coupe du Monde de Football ont largement contribué à la durée d'écoute mondiale de la télévision".

La télévision en différé ou en rattrapage

L'étude révèle également que les programmes de télévision en différé ou en rattrapage séduisent de plus en plus les téléspectateurs. Ce nouveau mode de consommation permet aux chaînes d'augmenter leur consommation globale. Ainsi, au Royaume-Uni, 27 minutes d'écoutes viennent s'ajouter à la durée d'écoute quotidienne, grâce au différé. Il permet également d'augmenter l'audience globale de certaines chaînes: FX, présente aux États-Unis progresse ainsi de 19,5% et Channel 9 en Israël de 8,7%. "Certaines séries obtiennent un gain d'audience qui peut atteindre 50 à 70%", précise aussi l'étude.

La fiction et le divertissement en tête 

Enfin, l'enquête indique que les types de programmes les plus appréciés des téléspectateurs sont la fiction et le divertissement. Ils représentent respectivement 40 et 39% des programmes figurant dans le Top 10 des 67 territoires analysés. Si la fiction est portée majoritairement par les séries (63%), le divertissement est lui représenté à 35% par la télé-réalité.