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JO-2014: le CSA met France Télévisions en garde pour des "propos déplacés"

Nelson Montfort et Philippe Candeloro, commentateurs sportifs sur France télévisions, ont été, entre autres, pointés du doigt pour leurs commentaires graveleux.

Nelson Montfort et Philippe Candeloro, commentateurs sportifs sur France télévisions, ont été, entre autres, pointés du doigt pour leurs commentaires graveleux. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a adressé une mise en garde à France Télévisions pour les propos tenus par des commentateurs sportifs du groupe audiovisuel public durant les épreuves des Jeux Olympiques de Sotchi.

Propos graveleux, voire carrément sexistes, pendant les jeux de Sotchi, les commentateurs de France Télévisions ont brillé par leur manque de professionalisme. Cela leur vaut, lundi, une mise en garde du Conseil supérieur de l'audiovisuel.

Le Conseil a estimé que "les propos tenus par ces commentateurs, par leur teneur et leur caractère graveleux portant en particulier sur l'aspect physique de sportives, étaient extrêmement déplacés et que certains d'entre eux étaient même de nature à refléter des préjugés sexistes", écrit le CSA.


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Misogynes ou graveleux

"Face aux réactions suscitées par ces propos, le Conseil a relevé, en le regrettant vivement, que la direction responsable des sports s'en était tenue à une attitude de dénégation", ajoute-t-il.

Le CSA considère que "le service public se doit d'être exemplaire en matière de promotion de l'image et de la place de la femme", conclut le gendarme de l'audiovisuel qui souligne "la contradiction" à France Télévisions entre "les actions menées au niveau du groupe en la matière" et "la teneur des propos tenus au sein de certains de ses programmes".

Certains propos tenus à l'antenne de France Télévisions par les commentateurs des Jeux Olympiques de Sotchi, achevés dimanche, ont été jugés misogynes ou graveleux par des téléspectateurs et des internautes qui ont réagi sur les réseaux sociaux et alerté le CSA.

La mise en garde est le premier niveau d'avertissement du CSA avant la mise en demeure. En cas de récidive après une mise en demeure, le CSA peut décider, dans de très rares cas, des sanctions, comme la suppression d'une tranche de publicité, la lecture d'un communiqué d'excuses lors d'un journal télévisé ou une amende qui peut aller jusqu'à 3% du chiffre d'affaires.


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M. R. avec AFP