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Jamel Debbouze: "Je suis fidèle à François Hollande"

François Hollande et Jamel Debbouze, le 12 juin 2013

François Hollande et Jamel Debbouze, le 12 juin 2013 - François Guillot - AFP

Lors d'un entretien accordé au Journal du dimanche, l'acteur, réalisateur et humoriste s'est confié au sujet de ses convictions politiques.

En pleine promotion de son premier long métrage - Pourquoi j'ai pas mangé mon père, Jamel Debbouze en a profité pour évoquer ses convictions politiques et réaffirmer son soutien au président de la République, auprès de différents médias: "Je suis fidèle à François Hollande", a-t-il ainsi confié au Journal du dimanche. "Il fait ce qu'il peut. Ce n'est pas le commandant de bord qui compte en ce moment, c'est l'état de la mer. Et elle est très agitée. Hollande est dans les remous du bateau d'avant. C'est chaud pour lui, le pauvre", a-t-il déclaré avant de s'adresser directement au président: "François, accroche-toi! Mets ton gilet de sauvetage! Je suis toujours de gauche". 

Un soutien que le comédien avait d'ores et déjà affirmé la semaine dernière au micro de Cyril Hanouna, sur Europe 1: "Monsieur le Président, je profite de l'occasion pour vous dire que je vous trouve beau, ça on n'a pas l'occasion de vous le dire souvent. Je vous soutiens, ça non plus on n'a pas l'occasion de vous le dire souvent", avait-il lâché dans un message laissé sur le répondeur téléphonique de François Hollande.

"Je vous adore Christiane"

Au cours de son entretien avec nos confrères du JDD, l'humoriste français en a également profité pour mentionner la garde des Sceaux, pour qui il éprouve "un profond respect": "C'est un ministre comme on n'en a jamais eu. Je la trouve belle, elle utilise la langue française comme personne, elle ne se départit jamais d'elle-même quand on l'attaque. Plus c'est odieux, plus elle reste au-dessus de la mêlée: je vous adore, Christiane", a-t-il témoigné.

Quant à Marine Le Pen - qu'il s'amuse à surnommer "Jean-Marine" - Jamel Debbouze s'est interrogé: "Mais elle est où, Jean-Marine? Il est où le raz-de-marée? Intéressons-nous à nos voisins. Arrêtons d'avoir peur des autres. Voilà un acte politique. On passe le temps à nous faire flipper parce que c'est un bon argument de vente", a-t-il conclu.