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L'arabe, langue invitée du Festival d'Avignon 2025

Le directeur du Festival d'Avignon, Tiago Rodrigues, à Paris le 15 septembre 2022

Le directeur du Festival d'Avignon, Tiago Rodrigues, à Paris le 15 septembre 2022 - Joël SAGET © 2019 AFP

Après l'anglais en 2023 et l'espagnol cette année, c'est l'arabe qui sera la langue invitée au Festival d'Avignon l'année prochaine.

L'arabe sera la langue invitée du Festival d'Avignon 2025, a annoncé son directeur Tiago Rodrigues lundi, présentant également l'artiste "complice", la chorégraphe cap-verdienne Marlene Monteiro Freitas, qui fera la création d'ouverture dans le Palais des papes.

Pour la 79e édition, l'arabe sera la langue à l'honneur de la programmation. C'est une langue "d'une énorme richesse patrimoniale", "mais aussi une langue pont", a déclaré Tiago Rodrigues, lors d'une rencontre avec la presse et le public au Festival d'Avignon.

Cette année, la langue invitée était l'espagnol (30% de la programmation), et l'anglais l'année dernière.

Le directeur a aussi annoncé que Marlene Monteiro Freitas présenterait le spectacle d'ouverture l'an prochain.

"Sa danse mélange un rapport électrisant au corps et la densité d'une pensée philosophique sur notre temps". Une artiste qui "saute d'une discipline à l'autre", a-t-il loué, citant, outre la danse, le "théâtre, (la) performance, (les) arts visuels, le cinéma".

Elle sera aussi "artiste complice", avec plusieurs projets partagés avec d'autres artistes.

"Année atypique"

"C'est un double défi (...), que j'embrasse avec tout mon corps", a déclaré, émue, Marlene Monteiro Freitas.

S'agissant de la fréquentation de cette 78e édition (29 juin-21 juillet) Pierre Gendronneau, directeur délégué, a annoncé une "tendance très favorable" avec "92% la première semaine" et "plus de 97% la deuxième semaine".

"Le public était au rendez-vous dès la première journée", s'est félicité Tiago Rodrigues.

Ce, malgré "une année atypique". Le calendrier avait en effet été avancé d'une semaine - en raison de l'organisation des Jeux olympiques, qui nécessitent une forte mobilisation des forces de l'ordre, et la tenue des élections législatives avait aussi fait craindre une moindre fréquentation.

M. R. avec AFP