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EN IMAGES - Arles, la modernité en photos noir et blanc

Rue principale de Corleone. Sicile, 1959.

Rue principale de Corleone. Sicile, 1959. - -

Le festival de photographie d'Arles, qui vient d'ouvrir ses portes, braque cette année ses projecteurs sur la photographie en noir et blanc. 50 expositions ont été installées et seront visibles jusqu'au 22 septembre.
L'affiche du festival
L'affiche du festival © -

Les Rencontres photographiques d’Arles ont rouvert le 1er juillet, pour une nouvelle édition au titre évocateur: "Arles in Black". "Rebond", "élan", "défi", autant de mots utilisés par Jean-Noël Jeanneney, son président, pour qualifier la tradition de cette grande fête annuelle de la photographie, et plus particulièrement cette édition. Son originalité? Comme un tour de passe-passe temporel, l’édition 2013 célèbre la modernité... du noir et blanc.

Voulant se positionner loin des "paresses répétitives", le président du festival explique sa paradoxale prise de position en évoquant le difficile passage à la photographie couleur: "Se rappelle-t-on que cette dernière elle-même fut jugée, naguère encore, comme blasphématoire?"

Casser les codes en noir et blanc

En clair, de la même manière que les photographes ont cassé les codes en s’investissant dans la couleur, certains aujourd’hui marquent leur radicalité en revenant au noir et blanc. D’autres hier, alors que le noir et blanc était la norme, ont fait l’histoire de la photographie sans couleurs.

Au programme, donc, beaucoup de portraits très contrastés, comme ceux de Pieter Hugo, ou encore de Giuseppe Penone. Les photos effrontées de la femme de Jacques-Henri Lartigue, dont il était fou amoureux, figurent parmi les expositions à ne pas rater. Mais surtout, une retrospective événement, la toute première, retrace également l’ensemble de l’œuvre de Sergio Larrain. Le photojournaliste, qui travaillait en noir et blanc, est mort l’an dernier.

Visite guidée.

Olivier Laffargue