Une Japonaise convoquée par la police pour avoir embrassé un membre de BTS sans son consentement

Une Japonaise, accusée d'avoir embrassé Jin, chanteur du groupe BTS, sans son consentement lors d'un rassemblement en juin 2024, a été convoquée par la police à Séoul, ce vendredi 28 février.

Accusée d'avoir embrassé Jin, membre du célèbre groupe de K-pop BTS, sans son consentement, une Japonaise a été convoquée par la police à Séoul, ce vendredi 28 février. Selon l'agence de presse Associated Press, le commissariat a ouvert une enquête pour harcèlement sexuel après avoir reçu une plainte émanant d'un membre de l'"Armée", le surnom donné aux fans du groupe.

Comme le rapporte AP, les faits sont survenus le 13 juin 2024. Après un an et demi de service militaire obligatoire, Jin avait organisé un événement à Séoul où il offrait des câlins à 1.000 de ses fans pour fêter son retour ainsi que les 11 ans de la création de BTS.

Lors de ce rassemblement, auquel ont assisté plus d'un millier de personnes, une femme a brusquement embrassé Jin dans le cou. Une scène filmée et relayée sur les réseaux sociaux, qui est devenue rapidement virale.

Refus de se présenter au commissariat

Dans la vidéo, on voit le chanteur, qui enchaîne des câlins avec le public - essentiellement composé de femmes - reculer vivement et se détourner après le geste de la fan. De son côté, la femme en question s'est réjouie de son acte sur les réseaux sociaux: "mes lèvres ont touché son cou. Sa peau était si douce", a-t-elle écrit selon AP.

D'après les autorités japonaises, cette femme, âgée d'une cinquantaine d'années, a refusé de se présenter à sa convocation au commissariat de Séoul. L'enquête est toujours en cours.

Carla Loridan