Les causes de la mort de la drag queen The Vivienne révélées

Le 18/03 à 15h29

The Vivienne lors d'une avant-première de "RuPaul's Drag Race All Stars 7" en mai 2022 à New York City - Astrid Stawiarz

Disparue en janvier à l'âge de 32 ans, cette star de la scène drag a succombé à son addiction à la kétamine. Sa famille souhaite alerter sur les dangers de cette drogue.

Les causes de la mort de la drag-queen galloise The Vivienne ont été révélées, deux mois après sa disparition. Comme le rapporte la BBC, James Lee Williams, l'artiste qui officiait sous ce pseudonyme, a été emporté par un arrêt cardiaque dû à une prise de kétamine.

La famille du jeune homme, mort à l'âge de 32 ans, a tenu à faire part des circonstances de son décès dans le but de "sensibiliser aux dangers de la consommation de kétamine, et à ses effets sur votre corps", explique son ancien agent et ami Simon Jones sur Instagram.

"La consommation de kétamine augmente, particulièrement parmi les jeunes, et je ne crois pas que l'étendue des dangers de la drogue soit assez débattue", a-t-il ajouté.

Star outre-Manche

James Lee Williams est mort à son domicile du comté de Cheshire, dans le nord-ouest de l'Angleterre, au début du mois de janvier. Sous le nom de The Vivienne, il avait accédé à la notoriété en 2019 en remportant la première saison de la version britannique de l'émission Drag Race. Véritable célébrité, il avait par la suite participé à une saison All Stars aux États-Unis en 2022, puis à la quinzième saison de l'émission Dancing on Ice, dérivé de Danse avec les stars, au Royaume-Uni en 2023.

Toujours d'après la BBC, James Lee Williams avait évoqué ouvertement son addiction à la kétamine, qui semblait alors derrière lui, durant sa saison de Drag Race. Il avait notamment confié s'en être remis à des professionnels pour s'en sortir.

Sa famille annonce qu'elle va travailler avec l'association caritative Adferiad à l'élaboration d'une campagne de prévention pour faire tomber le tabou autour de l'addiction.

"La kétamine est une drogue extrêmement dangereuse qui devient de plus en plus commune au Royaume-Uni" déclare Chanel Williams, la sœur du défunt.

"Si nous pouvons sensibiliser (...) et venir en aide aux personnes qui font face à une addiction à la kétamine, alors quelque chose de positif sera tiré de cette terrible tragédie."