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Mort de Michel Blanc: les répliques cultes de Jean-Claude Dusse

Extrait du film "Les Bronzés font du ski".

Extrait du film "Les Bronzés font du ski". - Trinacra Films

L'acteur est mort dans la nuit de jeudi à vendredi des suites d'un malaise cardiaque à l'âge de 72 ans. Son personnage de Jean-Claude Dusse dans les films des Bronzés lui a longtemps collé à la peau, notamment grâce à quelques répliques cultes.

Les Bronzés disent adieu à Jean-Claude Dusse. L'acteur Michel Blanc est mort jeudi 3 octobre d'un malaise cardiaque à la suite d'un choc anaphylactique, a confirmé son attaché de presse à BFMTV. Il avait 72 ans.

Pour beaucoup, il restera à jamais Jean-Claude Dusse, le célèbre dragueur maladroit et lourdingue des Bronzés, éternellement "à deux doigts de conclure", dont les répliques désormais cultes ont marqué des générations de spectateurs et de téléspectateurs.

• "Oublie que t'as aucune chance, vas-y fonce! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher!"

Prononcé par Jean-Claude Dusse à Bernard (Gérard Jugnot) dans Les Bronzés font du ski (1979), ce conseil résume avec humour l'optimisme désespéré du personnage incarné par Michel Blanc qui espère toujours "conclure", mais ne le fait jamais.

• "Quel est votre nom?" "Jean-Claude, et vous? Dusse avec un D comme Dusse..."

Dans cette scène, également tirée du film Les Bronzés font du ski, Jean-Claude Dusse tente de séduire une réceptionniste d'hôtel en lui demandant son nom. La jeune femme, pas intéressée, ne lui répond pas. Gêné, il se reprend en répétant son nom de famille. Un échange qui illustre la maladresse du personnage de Jean-Claude Dusse avec les femmes.

• "J'étais à deux doigts de conclure et t'as tout foutu en l'air. J'sais pas ce qui me retient de te casser la gueule." "La trouille non?" "Ouais ça doit être ça"

Dans cette scène des Bronzés font du ski, Jean-Claude Dusse et Popeye (Thierry Lhermitte) se retrouvent dans un refuge en compagnie d'une jeune Italienne, Fernanda. À tour de rôle, ils vont essayer de la séduire, mais lorsque Popeye tente de l'embrasser, Fernanda prend la fuite. Jean-Claude Dusse reproche alors Popeye d'avoir gâché une de ses tentatives de séduction, alors qu'il n'avait en réalité aucune chance.

• "Bon, dans une 10 minutes je nous considère comme définitivement perdus."

Perdu dans la montagne, Jean-Claude Dusse attend les secours avec Nathalie (Josiane Balasko) et Gigi (Marie-Anne Chazel). Le séducteur raté profite alors de ce moment à trois pour tenter une approche avec ses amies qui finissent par le recaler gentiment.

• "Quand te reverrai-je? Pays merveilleux! Où ceux qui s'aiment, vivent à deux!"

Cet air est chanté par Jean-Claude Dusse dans Les Bronzés font du ski, alors qu'il est coincé seul sur un télésiège en pleine nuit et qu'il tente de se rassurer et passer le temps en attendant qu'on lui vienne en aide.

À l’origine, Patrice Leconte, le réalisateur du film, souhaitait utiliser dans cette scène la chanson Étoile des neiges de Jacques Hélian, pensant que le titre, sorti en 1949 était tombé dans le domaine public et qu'il serait donc libre de droits.

Mais une fois sur le tournage, le cinéaste se rend compte que la version française de cette valse, imaginée par l'Autrichien Franz Winkler vaut "très cher". Résultat, il demandera au musicien Pierre Bachelet de créer une nouvelle musicale inspirée d'Étoile des Neiges. "On s’est dit plutôt crever que de payer cher. Ce n’était pas nos sous, mais on était solidaire du producteur", confiait Patrice Leconte dans le making-of du film.

Carla Loridan