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Cinéma

Le studio toulousain TAT va concevoir la série Astérix réalisée par Alain Chabat

Alain Chabat en 2013

Alain Chabat en 2013 - François Lo Presti - AFP

Alain Chabat prépare pour 2024 une série en cinq épisodes de 30 minutes, inspirés de l'album "Le Combat des chefs" signé René Goscinny et Albert Uderzo, publié en 1966.

Le studio TAT a été choisi pour concevoir la série d'animation Astérix, réalisée par Alain Chabat, qui sera diffusée sur Netflix en 2024, a annoncé le groupe toulousain jeudi.

Ce studio va être chargé de la conception graphique de cinq épisodes de 30 minutes, inspirés de l'album Le Combat des chefs signé René Goscinny et Albert Uderzo, publié en 1966.

"Netflix a identifié plusieurs studios, en a discuté avec les éditions Albert René [qui possèdent l'ensemble des droits des aventures d'Astérix, NDLR] avant d'en proposer trois à Alain Chabat", a précisé à l'AFP Jean-François Tosti, un des dirigeants de TAT.

"D'habitude, on est à l'initiative des oeuvres, là on est un prestataire, mais tous les graphistes sont enthousiastes de travailler à la fois sur Astérix, avec Alain Chabat, et pour Netflix", a ajouté Jean-François Tosti, se disant ravi de ce "trois en un".

20 ans après "Mission Cléopâtre"

L'ancien membre du groupe humoristique des Nuls n'en est pas à son coup d'essai concernant les aventures du petit Gaulois: il avait assuré la réalisation du film Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre, troisième meilleur score de tous les temps au box-office français avec plus de 14 millions d'entrées au total.

Cette fois-ci, Alain Chabat sera chargé d'adapter une histoire où le druide Panoramix perd la raison après avoir reçu un menhir sur la tête. Il sera accompagné de Benoît Ouillon, un des ses co-auteurs pour l'émission télévisée du Burger Quiz.

L'opportunité est belle pour TAT, déjà connu pour les long-métrages Les As de la jungle (2017) et Pil (2021), et qui va à cette occasion recruter une soixantaine de graphistes, atteignant ainsi les 200 salariés. Jean-François Tosti se réjouit de travailler sur une oeuvre "transgénérationnelle" qu'il a lue enfant.

J.L. avec AFP