"Je veux l'abolition de la chasse à courre": Brigitte Bardot se confie à BFMTV sur son "ultime combat"

Elle n'a "ni remords ni regrets" et ne se retourne jamais sur sa première vie au cinéma. Si Brigitte Bardot a accepté de recevoir BFMTV dans sa "ferme" de la Guarrigue, sur les hauteurs de Saint-Tropez (Var), un endroit qui résonne de cris d'animaux, c'est pour livrer son "dernier combat", pour l'abolition de la chasse à courre.
"Je ne veux même pas qu'on me photographie. Faire une télé, c'est extraordinaire", livre-t-elle d'emblée. Mais, dit-elle aussi, "je mène un combat qui mérite un peu de moi-même. Le mieux de moi-même dans ce cas-là, c'est de me montrer. Je ne me suis pas montrée du tout depuis 11 ans."
"Je veux l'abolition de la chasse à courre. C'est une horreur. Il faut absolument que le gouvernement français, accepte de m'offrir, après 50 ans de demandes sans réponses, de m'offrir au moins cette victoire."
"Mon dernier combat"
Pour ce faire, Brigitte Bardot écrit ce lundi 12 mai à Emmanuel Macron, mais aussi au Premier ministre et aux parlementaires, une lettre ouverte demandant l'interdiction de la chasse à courre. Un message accompagné d'un sonotone, un "coup de pub" dont elle a eu l'idée, pour les responsables politiques qui restent sourds à ses requêtes.
"Je pense que je peux gagner. Et en fin de compte, c'est mon dernier combat. À 90 ans, je ne vais pas recommencer dans cinq ans ou dix ans. C'est l'ultime combat."