Astérix et Obélix ont fait leur entrée au musée Grévin

Les deux personnages, créés il y a 65 ans par Uderzo et Goscinny, ont désormais leur statue de cire, accompagné du chien Idéfix, depuis ce mardi.

Les statues de cire d'Astérix, Obélix et de son chien Idéfix ont été dévoilées ce mardi 22 octobre au musée Grévin à Paris, à l'occasion des 65 ans de la création de ces personnages.

Les célèbres héros de bande-dessiné ont pris place dans un décor de forêt, au pied d'un arbre où a été catapulté un soldat romain également en cire. L'ensemble a été réalisé par Stéphane Barret, l'habituel sculpteur des visages du musée.

Les deux Gaulois fêtent leur 65 ans

Anne Goscinny et Sylvie Uderzo, filles des créateurs René Goscinny et Albert Uderzo, étaient présentes. "Deux fous géniaux ont inventé cet univers qui, depuis 65 ans, réjouit toujours petits et grands", a salué la première.

"Le mythe d'Astérix et Obélix a été créé par deux enfants d'immigrés, René Goscinny d'origine russo-polonaise et mon père italien, naturalisé français à l'âge de 7 ans", a rappelé Sylvie Uderzo.

"Ils étaient très français, de leur pays, et ont eu le génie de retranscrire tout ce qu'il y a de plus français chez les Français avec leur qualité et leurs défauts".

Astérix et ses comparses sont nés de l'imagination du scénariste René Goscinny et du dessinateur Albert Uderzo à l'occasion du lancement de l'hebdomadaire Pilote le 29 octobre 1959. Astérix fête ce 65e anniversaire par, entre autres, des rééditions augmentées de cinq albums. Un album hors série, "Astérix les 40 banquets", est sorti en septembre au profit des Restos du coeur et l'Atelier des lumières, à Paris, consacre aux irréductibles Gaulois un "voyage immersif" depuis vendredi.

Astérix et Obélix ont rejoint dans le célèbre panthéon de cire parisien d'autres stars de la BD et de l'animation comme Le Petit Nicolas, Le Petit Prince, Titeuf, "Les Lapins crétins", les chiens de la "Pat'patrouille", "Ladybug et chat noir", les deux super héros de la série Miraculous, Scrat de L'Âge de glace...

Matthieu Heyman avec AFP