Yvelines: l'hôpital de Mantes-la-Jolie s'équipe d'une salle innovante pour une prise en charge plus rapide des AVC

L'hôpital de Mantes-la-Jolie s'est pourvu d'une nouvelle salle pour améliorer la prise en charge des AVC. (ILLUSTRATION) - Eric Feferberg / AFP
Les victimes d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) pris charge à l'hôpital de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, pourront bénéficier de nouveaux équipements. L'établissement a annoncé, ce lundi 15 septembre dans un communiqué, une "avancée majeure", après l'inauguration, en mars 2025, d'une nouvelle salle de neuroradiologie interventionnelle.
Cette nouvelle unité permet une "prise en charge en urgence de toutes les formes d’AVC", s'est félicité l'hôpital dans son communiqué. Les victimes d'AVC sont soignés "encore plus rapidement qu'avec les techniques actuellement utilisées", peut-on également lire dans le communiqué.
Les médecins peuvent désormais réaliser des thrombectomie mécaniques dans un délai moins important, de quoi accroître les chances de survie chez les patients victimes de telles pathologies. "La thrombectomie mécanique permet au médecin d'extraire du cerveau le caillot à l'origine de l'AVC et de rétablir ainsi la circulation sanguine dans les vaisseaux obstrués", précisent les équipes de l'établissement.
Un centre de référence
L'hôpital François-Quesnay de Mantes-la-Jolie est devenu le seul établissement des Yvelines à pratiquer cette intervention, ce qui en fait un centre hospitalier de référence dans le domaine de la prise en charge des AVC.
"Ce projet est l'aboutissement d'une collaboration au long cours avec les premiers centres d’expertise de cette spécialité: l’hôpital universitaire Bicêtre du groupement hospitalier universitaire Paris-Saclay et l’hôpital Foch, qui ont formé et accompagné les équipes d’imagerie et de neurologie", détaille l'établissement dans son communiqué.
Cette nouvelle salle a pu être mise en service grâce au soutien financier de l'Agence régionale de santé d'Île-de-France et du Conseil départemental des Yvelines.
"L’objectif est clair: traiter près de 100 patients par an, venant des Yvelines Nord mais aussi des départements voisins", précise le communiqué.