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Yvelines: le maire de Viroflay donne des nouvelles du fils de l'élu agressé et annonce le dépôt de plaintes

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Le fils de Louis Le Pivain, adjoint au maire de Viroflay, a été agressé dimanche 14 janvier au soir après avoir surpris deux personnes en train de taguer le domicile familial.

"Il va plutôt bien". Invité sur le plateau de BFM Paris Île-de-France ce lundi 15 janvier, Olivier Lebrun, le maire de Viroflay, a donné des nouvelles du fils de l’un de ses élus après avoir été agressé par deux personnes dimanche soir à proximité de son domicile.

"Il va aussi bien que possible"

"Il a passé quelques heures aux urgences", rapporte l’édile précisant que la victime a été touchée à l’arcade sourcilière. "Il a aussi été frappé avec des coups de genoux, note Olivier Lebrun. Il va aussi bien que possible. Il a eu je crois, onze jours d’ITT."

Dimanche soir, aux alentours de 21h30, le fils de Louis Le Pivain, adjoint au maire de Viroflay, a été agressé après avoir surpris deux personnes en train de taguer le domicile familial. Des croix gammées ont notamment été inscrites sur les murs de la propriété.

Ses deux agresseurs présumés sont un jeune homme et une adolescente, respectivement âgés de 18 et 16 ans. Ces derniers ont pris la fuite après avoir agressé le fils de l'élu de la commune. Le fils de l'élu a été frappé au visage et gazé avec une bombe lacrymogène avant d'être roué de coups.

"J'espère qu'il y aura des suites"

Ils ont été interpellés et placés en garde à vue quelques mètres plus loin par un équipage de la brigade anticriminalité de Versailles après que la victime se soit rendue à son domicile pour prévenir son père.

"Mon adjoint a pu appeler très rapidement le 17 et faire en sorte que l’on retrouve très rapidement les agresseurs", note Olivier Lebrun.

Les deux suspects se trouvaient toujours en garde à vue en début de journée ce lundi pour violences avec arme en réunion, dégradations en réunion et outrages.

La victime et son père ont l’intention de porter plainte, annonce sur BFM Paris Île-de-France Olivier Lebrun. "Le fils va déposer plainte, lui-même pour l’agression, et j’espère qu’il y aura des suites face à cette agression qui n’a pas de sens", s’indique l’élu.

"Et la deuxième plainte, c’est mon adjoint qui a eu les murs tagués." Des messages "qui n’étaient pas liés directement à lui", affirme Olivier Lebrun.

Charlotte Lesage