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Paris Île-de-France

Yvelines: 30 ans de prison pour avoir assassiné son ex-femme et blessé ses parents

La cour d'assises des Yvelines a condamné mercredi à 30 ans de réclusion criminelle Jean Jaubert, 50 ans, pour l'assassinat de son ex-femme en 2019 lors d'un féminicide particulièrement violent.

La cour d'assises des Yvelines a condamné mercredi à 30 ans de réclusion criminelle Jean Jaubert, 50 ans, pour l'assassinat de son ex-femme en 2019 lors d'un féminicide particulièrement violent. - Damien MEYER © 2019 AFP

Jean Jaubert avait assassiné son ex-femme et tenté de tuer ses parents en janvier 2019 après avoir plongé dans une profonde dépression. La cour d'assises des Yvelines a rendu son verdict ce mercredi.

La cour d'assises des Yvelines a condamné mercredi à 30 ans de réclusion criminelle Jean Jaubert, 50 ans, pour l'assassinat de son ex-femme en 2019 lors d'un féminicide particulièrement violent.

Après quatre jours d'audience, la cour et le jury ont suivi les réquisitions du ministère public, qui dénonçait mercredi matin la "barbarie" de cet assassinat commis avec 22 coups de couteau et 15 coups de marteau. La peine de sureté de 20 ans, requise, n'a pas été suivie.

La cour d'assises l'a également condamné pour la double tentative de meurtre des parents de la victime, qui étaient présent lors du drame et qui ont été gravement blessés en tentant de s'interposer.

Une profonde dépression à l'origine du passage à l'acte

Le 24 janvier 2019, cinq mois après le prononcé du divorce, Jean Jaubert, ainsi qu'il l'a reconnu durant l'enquête et pendant le procès, a tué sa femme, lui qui n'avait jamais porté auparavant un seul coup sur Isabelle T., 48 ans, professeure de sport et mère de ses deux enfants.

L'accusé, yeux vides et visage placide, n'a exprimé aucune émotion à la lecture du verdict, à l'instar de son attitude durant l'ensemble du procès, comme absent.

Haut cadre dans une mairie, l'accusé avait plongé dans une profonde dépression après un changement de majorité et il vivait très mal son divorce. "Il fallait que je mette fin à ça, et pour mettre fin à ça il fallait que je tue mon épouse et que je me tue", disait-il mardi lors de l'interrogatoire sur les faits.

L.C avec AFP