Valérie Pécresse condamne le slogan scandé par un élu de la Région à l'encontre d'Emmanuel Macron

Le slogan ne passe pas. Christophe Prudhomme, conseiller régional (LFI) d'Île-de-France et délégué national CGT santé a pris part ce dimanche à Paris à une manifestation contre la réforme des retraites devant le siège du parti présidentiel, Renaissance.
À cette occasion, les manifestants ont scandé "Louis XVI, on l'a décapité, Macron, on peut recommencer". Des paroles reprises par l'élu régional et qui scandalisent une partie de la droite régionale. À commencer par la présidente de la région Île-de-France.
"Je condamne fermement les propos du conseiller régional LFI d'Île-de-France Christophe Prudhomme", a écrit Valérie Pécresse sur son compte Twitter. "Cet appel à la violence et à la haine contre le Président de la République est intolérable et déshonore son mandat de conseiller régional", poursuit-elle.
"La LFI est dangereuse pour la République"
Vincent Jeanbrun, président du groupe Île-de-France Rassemblée -majoritaire et celui dont fait partie Valérie Pécresse-, exige quant à lui des sanctions envers l'élu LFI.
"À notre prochaine séance, je demanderai que notre assemblée puisse prendre une sanction à son égard. En Île-de-France, nous combattons les violences et nous respectons TOUS les élus. La LFI est dangereuse pour la République", a-t-il, lui aussi, écrit sur son compte Twitter.
"Ce n'est pas l'homme qui est attaqué, c'est la fonction"
"Je préfère que la colère s'exprime verbalement, c'est une sorte de catharsis", a réagi Christophe Prudhomme sur le plateau de BFM ce lundi. "Ce n'est pas l'homme qui est attaqué, c'est la fonction", a-t-il argué.
"On a le droit, aujourd'hui, je pense, d'exprimer sa colère. C'est symbolique, c'est politique", a-t-il poursuivi.
Ce n'est pas la première fois que le slogan fait polémique au sein de la classe politique. En 2020, la députée (LFI) Raquel Garrido avait partagé sur Twitter un message reprenant ces mêmes paroles, provoquant l'indignation.