Villeneuve-Saint-Georges: les candidats en campagne pour les élections municipales anticipées

L’heure est au tractage à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). Après la démission d’environ un tiers des élus de la majorité du maire Philippe Gaudin en 2024, les candidats aux élections municipales anticipées, prévues les 26 janvier et 2 février, multiplient les actions de terrain.
Un exercice qui s’annonce laborieux, dans un contexte marqué par les conflits internes qui ont paralysé la mairie.
"Le conflit interne dans la majorité fait qu’aujourd’hui tout est bloqué. Donc il faudra lancer un audit, de façon à ce que, financièrement, on sache un peu où nous en sommes", explique Éric Colson, candidat UDI, interrogé par BFM Paris Île-de-France lors d’un tractage nocturne.
Les candidats de gauche s’activent
Avec un mandat limité à 14 mois, avant les élections municipales générales de 2026, les candidats de gauche s’efforcent de convaincre rapidement les électeurs.
Leur stratégie repose sur des mesures d’urgence destinées à répondre aux problématiques prioritaires de la ville.
"On travaille sur un plan d’urgence. Par exemple, les écoles: il y a des classes qui ont de grosses difficultés avec des problèmes de moisissures, d’amiante", explique Daniel Henry, candidat PCF, en tractant tôt le matin près de la gare RER D de Villeneuve-Saint-Georges.
Du côté de La France insoumise, le député Louis Boyard, candidat depuis le 10 décembre 2024, mise sur un discours centré sur la participation citoyenne et tracte sur le marché.
"On appelle à tourner la page. On appelle à faire entrer au conseil municipal des Villeneuvois engagés dans des associations, dans leur quartier, dans la vie de la ville. Et à donner leur chance à ces gens-là", déclare-t-il, au marché de la ville.
Le candidat organisait par ailleurs un meeting ce mercredi 8 janvier et revendique la présence de 300 personnes pour le soutenir.
"Lutter contre les incivilités du quotidien"
Alors que les candidats de gauche insistent sur le manque de moyens pour les écoles et sur une meilleure représentativité des habitants au sein du conseil municipal, Kristelle Niasme, candidate LR et ancienne première adjointe, axe sa campagne sur la sécurité.
"Lutter contre les incivilités du quotidien, rétablir de l’apaisement en ville. On a besoin d’une ville animée, une ville sympathique", souligne-t-elle.
En ce qui concerne Philippe Gaudin, maire sortant et représentant du parti divers droite, il n’a pas encore annoncé sa candidature.
Comme lui, les candidats ont jusqu'à ce mercredi soir pour déposer leur liste.