"Une attaque lâche": le maire de Sarcelles Patrick Haddad victime d'une agression

Le maire de Sarcelles (Val-d'Oise) Patrick Haddad a annoncé, ce jeudi 9 octobre, qu'il avait été agressé par plusieurs individus alors qu'il se rendait à une réunion de quartier, mercredi 8 octobre.

"Une atteinte à la démocratie." Le maire de Sarcelles, dans le Val-d'Oise, Patrick Haddad a annoncé, dans un communiqué publié sur Facebook ce jeudi 9 octobre, qu'il avait été victime d'une agression. Il a dénoncé une violence "intolérable" et "une attaque lâche".

Les faits se sont déroulés ce mercredi 8 octobre alors que l'élu se rendait à une réunion. "J'ai été victime d'une agression physique aux abords de l'école Val Fleuri où je me rendais pour animer notre traditionnelle réunion de quartier. Cette attaque lâche est le fait de voyous isolés qui ne respectent pas nos institutions, nos quartiers et notre ville", a-t-il expliqué dans son communiqué.

"Un groupe de délinquants posté en guet-apens dans la rue m'a caillassé, avec des oeufs et des pierres", a précisé Patrick Haddad.

L'agression a eu lieu dans le quartier des Chardonnerettes, où "plusieurs intrusions et dégradations d'écoles" avaient déjà eu lieu cet été. Le maire a également rappelé que deux animateurs y avaient été agressés à la bombe lacrymogène. "Nous ne laisserons pas cette situation perdurer. Nous allons renforcer notre service public et nos actions sur place", a affirmé l'édile.

Ce dernier a également précisé que les forces de l'ordre étaient mobilisées pour interpeller les responsables de cette agression. "Il n'y aura pas d'impunité", a prévenu Patrick Haddad, qui va "bien". Il a remercié le préfet du Val-d'Oise et la police nationale pour "leurs interventions rapides".

Le maire de Sarcelles depuis décembre 2018 a promis qu'il continuera "à aller sur le terrain" et à porter son projet "de renouvellement de la ville". L'élu a notamment appelé l'État à renforcer la lutte contre le trafic de drogues, qui est, selon lui, "générateur de la montée de la violence" chez les jeunes.

Tanguy Roman Clavelloux