La mère d'un braqueur mort lors d’un vol à main armée à Pontoise porte plainte pour "violence illégitime"

Alors qu'il braquait une bijouterie du Val-d'Oise, un homme est mort après avoir fait un malaise. Sa mère a décidé de porter plainte contre X, pour "violence illégitime ayant entraîné la mort".

La mère d'un homme de 25 ans mort au cours du braquage d'une bijouterie du Val-d'Oise début septembre alors que des témoins intervenaient pour le retenir a porté plainte, a déclaré vendredi à l'AFP son avocat, confirmant une information du Parisien.

La plainte avec constitution de partie civile, contre X, pour violence illégitime ayant entraîné la mort a été déposée le 16 septembre. Selon celle-ci, que l'AFP a pu consulter, la victime "pratiquait du sport", "n'avait aucun antécédent de santé" et "ne consommait ni stupéfiant ni alcool".

"Nous ne sommes pas là pour contester le vol à main armée (mais pour) faire la lumière afin que la famille puisse faire le deuil", a déclaré à l'AFP Me Laurent Boula, qui représente la famille. "Qui est intervenu, dans quel cadre et avec quel moyen ?", interroge-t-il.

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Une enquête ouverte

Le 5 septembre, deux ou trois hommes ont pénétré dans une bijouterie de Pontoise avant de sortir une arme de poing, avait relaté le procureur de la République de Pontoise Guirec Le Bras. Des témoins ont tenté de retenir l'un des hommes, "porteur d'une arme" et qui, "au cours de l'action", a fait "un malaise", avait écrit le magistrat.

"Parmi les témoins qui avaient retenu ce mis en cause figurait un policier hors service affecté dans un département limitrophe et qui était dans un commerce de la place", avait-il précisé. "Un ou deux auteurs" du vol à main armée se sont enfuis avec des bijoux, pour un montant qui était non évalué.

Deux enquêtes ont été ouvertes: l'une pour vol avec arme en bande organisée, l'autre pour rechercher les causes de la mort. Elles ont été confiées à la division de lutte contre la criminalité organisée de la Direction interdépartementale de la police nationale du Val-d'Oise. Sollicité pas l'AFP vendredi, le parquet n'a pas répondu dans l'immédiat.

S.A avec AFP