"Un peu déçu que ça s'arrête": les terrasses estivales enlevées des rues de Paris dès ce mardi

Fin de partie pour les terrasses estivales à Paris. Ce mardi 31 octobre, après sept mois de bons et loyaux services, les restaurateurs vont devoir retirer les installations éphémères.
"On a eu un beau mois de septembre, un bon début octobre... Un peu déçu que ça s'arrête. Après l'hiver arrive, donc on se contentera de notre terrasse habituelle", déclare Kevin Jollin, responsable de la brasserie "Le Bouquet de Grenelle", à BFM Paris Île-de-France.
"Plus de 12 millions de touristes à Paris" cet été
Si les premières semaines, voire premiers mois, ont été difficiles en raison de la grève des éboueurs et du temps capricieux, la saison 2023 des terrasses estivales est une réussite.
"Il a fait quand même relativement chaud à Paris, cet été. Il y a eu plus de 12 millions de touristes à Paris-Île-de-France cet été. La Coupe du monde de rugby a amené beaucoup de monde, beaucoup d'étrangers qui venaient de loin et qui passaient plusieurs jours à Paris et qui ont pu bénéficier des terrasses estivales", explique Franck Delvau, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie.
Une affluence de touristes, encore plus importante, est prévue lors des Jeux olympiques de Paris 2024, l'année prochaine. Dans ce cadre, Franck Delvau aimerait que les terrasses estivales puissent accueillir des clients jusqu'à minuit, au lieu de 22 heures.
Des verbalisations en baisse
Ces terrasses estivales pouvaient être installées dès le 1er avril dans les rues de la capitale. Cette année, 13.650 verbalisations ont été dressées, contre 15.000 en 2022. La municipalité a comptabilisé 38 procédures administratives, dont quatre qui ont donné lieu à des retraits d'autorisation de terrasses estivales.
Parmi toutes ces autorisations, 7% concernaient des cas de nuisances sonores. Pour rappel, pour éviter de troubler la tranquillité du voisinage, les enseignes doivent fermer les terrasses éphémères à partir de 22 heures.
En cas de non-respect de ces nuisances, l'amende peut s'élever à 1.500 euros si les nuisances sont dues à une pratique professionnelle. La plupart du temps l'amende est de 68 à 135 euros, en raison d'une gêne de la clientèle.