Transports lors des JO de Paris: Anne Hidalgo estime qu'"on n'est pas encore prêts"

Invitée sur de Télématin ce jeudi 25 janvier, l'édile a estimé qu'il y avait du "mieux", mais qu'il fallait "continuer à travailler" pour proposer aux usagers de meilleures conditions de déplacement.

La maire de Paris reste pessimiste à moins de six mois des Jeux olympiques 2024. Interrogée, ce jeudi 25 janvier, dans l'émission Télématin sur la question des transports lors de l'événement, Anne Hidalgo a déclaré "qu'il faut continuer à travailler parce qu'on n'est pas encore prêts".

En novembre dernier, l'élue socialiste s'était déjà attirée les foudres du gouvernement pour des propos similaires sur cette question. "On ne va pas être prêts", avait alors alerté la maire de Paris sur le plateau de Quotidien.

Sur France 2, Anne Hidalgo enfonce le clou: "Il y a des sujets qui méritent encore des améliorations. Il ne faut pas mentir aux gens. Quand les gens galèrent dans les transports du quotidien, je ne vais pas leur dire: 'C'est super, c'est réglé. Non'".

"Il y aura des transports supplémentaires"

La maire de Paris observe néanmoins du "mieux" dans certains domaines. "Même s'il y a encore des problèmes sur les transports du quotidien, il y aura des transports supplémentaires, des navettes supplémentaires. On va finir, par exemple, à Paris, la prolongation du tramway à la Porte Dauphine. On aura mis en accessibilité tous les bus", rappelle l'élue.

"Est-ce qu'on pourra se déplacer pendant les Jeux et finalement profiter aussi de ce moment? Oui", admet-elle tout de même.

Du travail à accomplir sur la question de la solidarité

Reste qu'outre les transports, Anne Hidalgo identifie au moins une autre thématique sur laquelle "on n'est pas encore prêt": celle des personnes sans domicile.

"Il n'est pas question pour moi de dire: 'Les Jeux sont une parenthèse. On va cacher la misère et après on reviendra comme ça'", avertit-elle.

Aussi bien sur le plan des transports que de la solidarité, la maire de Paris souhaite que les JO "laissent un héritage".

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions