Tirs à la gare d'Austerlitz: l'homme neutralisé par la sûreté ferroviaire est mort

Plusieurs agents de la police ferroviaire de la SNCF ont fait feu, ce lundi 3 février, sur un homme ayant sorti une arme, qui s'est révélée factice. Un temps en mort cérébral, il est finalement mort ce lundi 3 février.

Plusieurs agents de la police ferroviaire de la SNCF ont fait feu, ce lundi 3 février, sur un homme ayant sorti une arme, qui s'est révélée factice à la gare d'Austerlitz. Sa mort a été constatée à l’hôpital peu avant 22 heures le 3 février, a appris BFMTV auprès du parquet de Paris.

L’agent ayant fait usage de son arme avait été placé en garde à vue pour procéder aux vérifications nécessaires. Son arme et les cartouches ont été saisies. Les dépistages effectués sont négatifs.

Les faits de violences avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique ont donc été requalifiés comme ayant entraîné la mort. La garde à vue de l’agent a été levée dans la matinée du 4 février.

Des sommations multiples

L’homme abattu avait été repéré par des agents de la SUGE sur le parvis extérieur, près de la zone réservée aux taxis et bus. Le suspect, par la suite identifié comme né en janvier 1976 en Syrie et domicilié à Paris, a été vu mettre la main dans son blouson.

En dépit des injonctions des agents, et comme cela a été confirmé par une première vérification à la vidéosurveillance, il en a sorti ce qui apparaissait être une arme de poing, qu’il a brandie des deux mains en direction des agents.

Les témoignages confirment les gestes décrits et les multiples sommations des agents de la SUGE avant les tirs.

Constance Bostoen avec Sylvain Allemand