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Paris Île-de-France

Selon Martin Hirsch, le variant anglais représente "un patient hospitalisé sur deux" à l'AP-HP

Des patients alités à l'hôpital Lariboisière (AP-HP) à Paris en avril 2020.

Des patients alités à l'hôpital Lariboisière (AP-HP) à Paris en avril 2020. - JOEL SAGET

Selon Martin Hirsch, le variant anglais concerne désormais "un patient hospitalisé sur deux" à l'AP-HP. Les entrées en réanimations continuent d'augmenter.

Le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris prévient "la semaine va être cruciale, c'est la semaine de vérité". Invité de France Inter ce lundi matin, Martin Hirsch est revenu sur la situation épidémique en Île-de-France.

"On ne peut pas dire que la situation ait été bonne ces dernières semaines". Pour le directeur, la région n'est plus dans un plateau car il y a une augmentation lente mais régulière du nombre d'entrées en réanimation.

"En janvier c'était 25 par jour, maintenant c'est 50 par jour. Heureusement, il y a des sorties, malheureusement certaines par décès, mais d'autres par guérison et amélioration qui compensent à peu près" explique Martin Hirsch.

Le variant anglais présent

En Île-de-France actuellement, il y a environ 750 patients en réanimation contre 700 il y a une semaine. Le variant anglais concerne "quasiment un patient hospitalisé sur deux" à l'AP-HP.

Pour Martin Hirsch, malgré "la bonne discipline individuelle" concernant le couvre-feu et les gestes barrières, "si le nouveau variant anglais abouti à une accélération de la circulation du virus, ces mesures ne seront pas suffisantes et qu'il faudra accélérer ou les renforcer". 

Ces chiffres préoccupent le directeur. "L'inconnue, c'est, si les choses s'accélèrent, est-ce que les vitesses de freinage sont aussi efficaces que ce que l'on a connu en mars de l'année dernière ou même en octobre".

Alicia Foricher