Seine-Saint-Denis: une femme meurt en buvant une dose mortelle de GHB appartenant à son fils

La bouteille de GHB dans laquelle la victime s'est servie appartenait à son fils. Il a été placé en garde à vue avant d'être interné en psychiatrie en raison de son état de choc.

Une femme de 58 ans est morte dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 mai à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) après avoir bu une dose mortelle de GHB, une drogue de synthèse, en pensant boire de l'eau gazeuse, a appris BFMTV.com par le parquet de Bobigny, confirmant les informations de Paris Match.

Le corps de la victime a été découvert par son fils âgé de 25 ans, quand celui-ci est rentré à son domicile dans la nuit. À côté du corps, il a retrouvé une bouteille contenant du GHB, aussi appelée "drogue du violeur", lui appartenant. Malgré les massages cardiaques, la victime n'a pas pu être réanimée.

Une procédure a été ouverte du chef "d'homicide involontaire", "mises en danger de la vie d'autrui" et "infractions à la législation sur les stupéfiants", a appris BFMTV.com, par le parquet de Bobigny.

Le fils de la victime interné en psychiatrie

Selon Paris Match, quatre autres bouteilles contenant la même drogue sous forme liquide ont été découvertes dans l'appartement, sur les indications du jeune homme. Plusieurs milliers d'euros en liquide ont aussi été saisis.

Le fils de la victime a été placé en garde à vue. Une garde à vue qui a été levée en raison de son état "pas compaptible d'après les unités mobile de psychiatrie légale", indique le parquet, qui souligne que "les investigations se poursuivent". En état de choc, le mis en cause a finalement été hospitalisé en psychiatrie.

Emilie Roussey avec Arthus Vaillant