INFO BFMTV. Sevran: un suspect en garde à vue après un double meurtre en pleine rue

Les cinq individus ont été arrêtés par les BRI de la DCPJ et celle de Bayonne. (Photo d'illustration) - Philippe Huguen - AFP
Son nom était rapidement parvenu aux oreilles des enquêteurs de la brigade criminelle. Selon les informations de BFMTV, un homme, soupçonné d’un double meurtre en pleine rue à Sevran (Seine-Saint-Denis), le 5 mai dernier, a été interpellé, ce jeudi 16 mai, vers 16h30, à proximité du consulat d’Algérie à Bobigny.
Considéré comme très dangereux, ce suspect, âgé de 49 ans, a été arrêté par les policiers de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la police judiciaire parisienne. Il a ensuite été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle, en charge des investigations.
La garde à vue toujours en cours
Le jour des faits, vers 18h30, allée des Perce-Neige dans la cité Basse, haut-lieu du trafic de drogue à Sevran, deux hommes avaient été pris pour cible par un inconnu, armé d’un pistolet semi-automatique. Ce dernier avait tiré à de nombreuses reprises dans leur direction, avant de prendre la fuite à pied.
Malgré l’intervention rapide des secours, les deux victimes, âgées de 32 et 35 ans, avaient succombé à leurs blessures.
Sur la scène de crime, les enquêteurs de la brigade criminelle avaient retrouvé seize douilles de balle de calibre 9 mm ainsi qu’un chargeur abandonné par le meurtrier. Une information désignant l’auteur des tirs, Mohamed B., qui aurait agi après un différend lié à un trafic de drogue, est remontée jusqu’aux limiers de la crim’.
Quelques heures après les faits, le domicile du suspect à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise) avait été perquisitionné. En vain.
La présence de cet homme, déjà impliqué par le passé dans une affaire de meurtre remontant à près de 20 ans du côté de Drancy (Seine-Saint-Denis), et très connu des services de police, a été repérée, ce jeudi 16 mai, aux abords du consulat d’Algérie, avant son arrestation.
Ce samedi 18 mai, sa garde à vue était toujours en cours dans les locaux de la brigade criminelle. Sollicité, l’un de ses avocats, Me Karim Morand-Lahouazi, n’a pas donné suite.