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Paris Île-de-France

Retraites: la défenseure des droits présente en salle de commandement jeudi à Paris

La Défenseure des droits Claire Hédon sera en salle de commandement jeudi à Paris

La Défenseure des droits Claire Hédon sera en salle de commandement jeudi à Paris - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Pour la 11è journée de mobilisation contre la réforme des retraites, jeudi, la défenseure des droits, Claire Hédon, sera présente en salle de commandement.

La défenseure des droits, Claire Hédon, sera présente jeudi dans la salle de commandement de la préfecture de police de Paris à l'occasion de la 11e journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites.

Au micro de France Info et à l'AFP, Claire Hédon a expliqué qu'elle y serait présente "avec des juristes".

Une première fois pour la préfecture de police

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, l'avait déjà invitée en salle de commandement lors de la précédente manifestation, jeudi dernier, mais elle avait décliné pour des raisons d'agenda.

Ce sera la première fois que le numéro un de cette institution indépendante sera présent dans la salle où la préfecture de police pilote le maintien de l'ordre lors des manifestations.

80 réclamations datent de moins de 15 jours

À plusieurs reprises, alors que les critiques se multiplient contre le recours de la force jugé excessif des forces de l'ordre, Laurent Nuñez a affirmé n'avoir "rien à cacher".

Claire Hédon a précisé, sur France Info, que ses services ont été saisis de "90" signalements pour des violences policières. "Dans ces 90 réclamations arrivées depuis le début des manifestations contre la réforme des retraites, 80 datent de moins de quinze jours", a-t-elle dit.

Pour elle, "il n'y a absolument aucun doute" sur l'accélération de ces saisines depuis le recours du gouvernement à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter par les députés la réforme contestée des retraites.

Une pétition réclame la dissolution de la Brav-M

Interrogée sur la Brav-M, l'unité motorisée de la police qui concentre nombre de critiques à Paris, la défenseure a estimé qu'il allait "falloir s'intéresser effectivement à la question de la formation de l'encadrement" de ces fonctionnaires.

Une pétition réclamant sa dissolution a déjà recueilli plus de 240.000 signatures.

C.B avec AFP