Paris: une conductrice de train de la SNCF violemment agressée à la Gare de Lyon, le suspect interpellé

Les faits surviennent après l'agression d'une conductrice de bus à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Une plainte a été déposée.

Une conductrice d'un train SNCF de la ligne R a été violemment agressée à la Gare de Lyon, à Paris. D'après Le Parisien, les faits se sont déroulés dimanche 29 décembre alors que son véhicule arrivait en provenance de Montereau (Seine-et-Marne). Alors qu'elle vérifiait qu'aucun passager ne se trouvait à bord, elle aurait été frappée au visage.

L'homme a pris la fuite, puis la victime a signalé son agression à la permanence de la police régionale des gares parisiennes. L'individu a rapidement été retrouvé grâce à la description de la conductrice, qui a quant à elle été hospitalisée à l'hôpital Saint-Antoine.

Le suspect a été interpellé au sein même de la Gare de Lyon. Placé en garde à vue, il a ensuite été admis à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, indique le parquet auprès du Parisien. La victime a porté plainte.

Une conductrice de bus "gazée"

A la suite de cette agression, la section syndicale Unsa traction de Paris Sud Est a fait part de son indignation.

"Certains n'ont rien d'autre à faire un dimanche matin que de porter des coups de poing à une femme seule", est-il écrit sur X.

Une enquête pour "violences sur un agent d'un exploitant de réseau de transport public de voyageurs ayant entraîné une ITT inférieure à 8 jours dans un moyen de transport collectif", a été ouverte, précise le parquet à nos confrères.

Cette agression survient alors qu'une conductrice de bus de la ligne 22 se serait faite "gazée à la bombe lacrymogène" à Montreuil (Seine-Saint-Denis), d'après Ahmed Berrahal, machiniste et élu de la CGT. Les faits se seraient déroulés à l'arrêt Delpêche.

Sur X, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pecresse a apporté son soutien aux deux femmes. "Ces actes de violence à l'encontre des agents des transports publics sont inacceptables et leurs auteurs doivent faire l'objet de sanctions sévères", a-t-elle écrit sur le réseau social.

Mélanie Hennebique