BFMTV
Paris Île-de-France

Paris: un chien meurt empoisonné au bois de Vincennes

placeholder video
L'animal, qui n'était âgé que de sept mois, aurait ingéré une substance placée intentionnellement pour nuire aux chiens dans cet endroit où de nombreux propriétaires ont l'habitude de les promener.

C’était le 27 mai dernier. Tijoe, une chienne de 7 mois, est morte après une sortie au bois de Vincennes, dans le 12e arrondissement de Paris. L'animal a succombé à un arrêt cardiaque à la suite d'un empoisonnement.

Sa propriétaire, Clélie, avait l'habitude de l'y emmener quotidiennement. "On est restées deux heures dans le bois. Au retour, elle s'est mise à vomir de manière très intense, cinq ou six fois. Elle s'est complètement vidée puis s'est effondrée, inconsciente, à mes pieds", se remémore-t-elle au micro de BFM Paris-Île-de-France.

La jeune femme s'est alors immédiatement rendue chez un vétérinaire, où la chienne a été prise en charge en urgence. Après 1h30 d'attente, on lui annonce que Tijoe est dans un état critique et que son pronostic vital est engagé.

"Elle est décédée d'un arrêt cardiaque, malheureusement. Elle avait sept mois, donc elle n'a pas réussi à se battre contre ce qu'il y avait dans ce qu'elle a mangé", regrette-t-elle.

"Du poison, des clous..."

Révoltée par ce qui est arrivé à son animal comme à d'autres, Clélie fait désormais de la prévention pour éviter qu'un tel cas ne se reproduise. Elle explique quels types de pièges peuvent être installés ou encore les premiers gestes à adopter si un chien est victime d'empoisonnement.

"Dans toute la France, il y a des gens qui, de manière intentionnelle, mettent du poison, des clous, des morceaux de verre, des produits détergents dans des appâts pour attirer les chiens et leur nuire ou les tuer", raconte-t-elle.

La presse fait régulièrement état de cas similaires. Au mois de mai dernier, des actions de prévention ont été mises en place pour rassurer les propriétaires après l'intoxication de plusieurs chiens dans le parc de la Citadelle, à Lille.

Yaëlle Kahn et Ines Beaugé