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Paris Île-de-France

Nanterre: un homme condamné à huit mois de prison pour avoir jeté un chien du 9e étage

Le pôle dédié aux affaires criminelles non élucidées est situé au tribunal de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine.

Le pôle dédié aux affaires criminelles non élucidées est situé au tribunal de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. - Alexander Klein / AFP

L'homme a également interdiction définitive de détenir un animal. Après avoir nié les faits tout au long de son procès le lundi 19 février, il a décidé de faire appel de la décision.

L'homme, accusé d'avoir jeté un chien du 9e étage d'un immeuble à Nanterre (Hauts-de-Seine), a été condamné lundi 19 février à huit mois de prison avec aménagement pour "sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal", rapporte Le Parisien.

L'homme avait été interpellé samedi 17 février après que des voisins, qui habitaient aux étages en dessous, ont vu un pitbull s'écraser sur leur balcon. Dans son appartement, "sale" à la "forte odeur de chiens et d'excréments", la police a retrouvé un second pitbull, qui ne présentait pas de signes apparents de maltraitance.

L'homme décide de faire appel

À la barre, l'accusé a défendu que le chien s'était jeté de lui-même dans le vide. Une version que le tribunal a débouté en voyant l'état du canidé, très maigre et présentant des traces de coups et en s'appuyant sur plusieurs témoignages du voisinage.

Il évoque un animal craintif, avec des problèmes de comportement, rapporte le quotidien régional. Il explique également que le chien, prénommé Ruby, n'était pas le sien. Il est néanmoins le propriétaire du second animal, Noé.

"Je suis parti au Portugal deux mois, j’ai laissé mon chien à un ami qui habitait chez moi et un autre ami a laissé (Ruby)", se défend-il. Pas question de son point de vue d'être tenu responsable de maltraitances alors qu'il est rentré à Nanterre quatre jours avant les faits.

L'homme a finalement écopé d'une interdiction définitive de détenir un animal. Son chien Noé, non vacciné ni pucé, a été confié à la SPA par le parquet. Le prévenu devra également indemniser les six associations de défense animale qui se sont constituées parties civiles.

L'avocat du prévenu a néanmoins indiqué au Parisien qu'il fera appel du jugement.

Juliette Moreau Alvarez