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Paris Île-de-France

Nanterre: un ancien salarié de l'hôpital condamné à 5 ans de prison pour homicide involontaire après une "soirée chemsex"

Le pôle dédié aux affaires criminelles non élucidées est situé au tribunal de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine.

Le pôle dédié aux affaires criminelles non élucidées est situé au tribunal de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. - Alexander Klein / AFP

L'homme a été reconnu coupable d'homicide involontaire, non-assistance à personne en danger et modification de scène de crime ou de délit.

L'ancien salarié de l'hôpital Cochin, jugé ce lundi 20 janvier pour homicide involontaire après une "soirée chemsex", a été condamné à cinq ans de prison, dont un avec sursis, pour l'ensemble des faits qui lui étaient reprochés. Outre l'homicide involontaire, il a également été reconnu coupable de non-assistance à personne en danger et modification de scène de crime ou de délit.

L'homme était accusé d'avoir causé la mort d'un homme, victime d'un surdosage de GHB à l'issue d'une soirée "chemsex". Le corps de la victime avait été retrouvé dans une chambre d'hôtel au lendemain du signalement de sa disparition.

Les enquêteurs avaient alors remonté la trace du mis en cause, qui avait quitté les lieux vers minuit, sans prévenir les secours.

Mis en cause dans une autre affaire

L'information judiciaire avait établi que la victime n'avait jamais consommé de GHB, n'avait pas non plus de connaissance précise de cette substance et n'avait pas pour habitude de recourir à des drogues lors de ses rapports sexuels, contrairement à l'homme mis en cause.

Ce dernier était également mis en cause dans une affaire similaire, sur la mort d'un homme de 31 ans dont le corps avait été retrouvé le 1er janvier 2024 à son domicile parisien. Le jeune homme avait succombé à une consommation de GHB et de dérivés de Cathinone (3MMC). Dans cette affaire, le prévenu a été mis en examen pour homicide involontaire, complicité de trafic de stupéfiants, et placé sous le statut de témoin assisté pour l’exportation de produits stupéfiants.

Le mis en cause a été condamné avec mandat de dépôt et incarcéré dans la foulée. Lui et sa défense disposent de 10 jours pour faire appel.

Matthias Tesson avec Laurène Rocheteau